Un très court article pour vous annoncer que ce matin, nous allons quitter le continent pour enfin découvrir la couleur de l’Océan !
Beaucoup d’excitation à bord !
Nous nous retrouverons dans 4 jours environ aux Canaries !
Un très court article pour vous annoncer que ce matin, nous allons quitter le continent pour enfin découvrir la couleur de l’Océan !
Beaucoup d’excitation à bord !
Nous nous retrouverons dans 4 jours environ aux Canaries !
Retour dans la baie de La Linea où nous aurons finalement passé trois semaines !
La vie reprend son cours à bord d’ATOM, avec notre cours d’anglais quotidien,
Mais l’appel de la mer se fait sentir, nous profitons d’une journée magnifique la veille de Noël pour sortir et initier Chris à la navigation,
Un peu de détente avant de reprendre la barre !
Dès le lendemain tout le monde s’active aux préparatifs, ce soir c’est le réveillon !
A peine notre sapin terminé, le père Noël pouvait enfin se délester de quelques cadeaux,
Les lutins s’étaient affairés en cuisine…
L’heure des festivités…
Le lendemain entre deux constructions de légo, chacun profitait de son cadeau, Rose aurait bien piqué le mien !!!
Chris et son nouveau tee shirt de Membre d’équipage…
Et Loup avec son MP4…
Un très joyeux Noël !
Le temps se dégrade chaque jour un peu plus. Nous décidons de profiter de cette semaine de météo inadaptée pour sortir le bateau, faire le carénage et quelques petits travaux. Entretien annuel que nous avions prévu de faire arrivés aux Antilles. Les tarifs du chantier furent une excellente surprise pour nous, exactement moitié prix par rapport aux chantiers français.
Malheureusement impossible de sortir ce jour, nous nous réveillons avec un vent à 35 nœuds et 50 nœuds en rafales. Nous restons la journée enfermés, la mer monte de plus en plus, nos voisins en monocoques sont secoués comme des pruniers !
Magnifique éclaircie dans l’après midi !
François et Rose en profitent pour aller faire quelques courses pour les travaux du bateau prévus le lendemain.
A 6h le lendemain matin nous quittons cette baie pour rejoindre le port d’en face pour le grutage. Nous n’avions pas prévu qu’il fallait manœuvrer pour entrer ATOM dans cette cale de 7m85 de large, 20 cm de chaque côté du bateau avec un vent de travers encore à 20 nœuds. Parfaitement géré par le capitaine, quelques minutes après ATOM était sous la grue.
A peine à sec, les enfants et moi partons faire quelques courses, chacun son sac à dos plein et moi derrière chargée de sacs et d’un caddie bondé !
Coup de tondeuse entre deux coups de pinceau !
Comme neuf !
Marquage de l’annexe, pas très esthétique mais indélébile pour mettre toute les chances de notre côté de la garder à bord !
Entre temps, Chris notre nouvel équipier nous rejoint. A peine le temps de poser son sac le voici déjà au boulot accompagné de Loup. Réparation de l’épissure de la patte d’oie qui n’a pas résisté au fort coup de vent de la veille.
Pendant ce temps François installe nos nouvelles hélices rétractables. Comme si cela était trop simple, les boulons de fixation fournis par le vendeur ne sont pas les bons. Il va falloir trouver un tourneur pour rectifier cela. Nous avons la chance d’avoir Chris à bord, celui-ci parlant parfaitement espagnol, il nous tire d’affaire rapidement !
Hélice « bec de canard »
Et voilà, mardi matin nous sommes prêts pour la remise à l’eau.
Nous repartons au mouillage dans la baie de La Linea, via Gibraltar faire le plein des réservoirs de gazole… à 66 centimes le litre, on ne va pas se priver !
Mercredi, point météo, pour l’instant pas de créneaux très précis pour une traversée vers les Canaries.
Commençons la journée avec l’école !
Rose nous présente l’exposé qu’elle a fait spontanément sur Gibraltar…
Puis une partie un peu plus technique pour François : la pompe du dessalinisateur étant arrivée lundi, celle-ci fût installée avec succès !
Bonne chose de faite ! Nous pouvons à nouveau être autonome en eau douce.
Malheureusement la météo est mauvaise et ne nous permet de quitter le Détroit pour le moment. Quelques jours encore à attendre avant de voir l’océan !
Nous décidons de retourner voir la réserve de singes, mais cette fois-ci, nous prenons un bus pour nous ménager au profit de l’ascension du rocher, « el pino », ainsi nommé par les espagnols. Et pour être plus sereins, nous laissons Corto à bord !
A peine arrivés, nous tombons nez à nez avec cette bestiole !
Petite traversée entre deux falaises, un premier groupe de macaques logeant juste après ce pont… Il y a sur le rocher environ 300 macaques vivant à l’état sauvage et repartis en 5 groupes.
L’air rassuré de Loup…
Cette photo pourrait paraître drôle, malheureusement elle est à l’image du respect des consignes données à l’entrée de la réserve. Nous avons croisé un groupe de personnes s’amusant à exciter les singes en leur lançant des choses et à leur donner à manger. C’est vraiment pathétique d’avoir l’esprit si étriqué !
Petit moment de repos, j’ai pu apercevoir une paupière remuer au moment de la photo !
N’oublions pas que le rocher à 426 m d’altitude … à atteindre par des escaliers !
C’est à ce moment très précis que j’ai regretté d’avoir mangé des churros !
Deuxième groupe de singes croisé en allant au « sky walk »…
L’un d’eux tranquillement installé regardait l’horizon !
Paris est à 1448 km dans cette direction !
C’est en redescendant que nous avons croisé cette femelle avec son petit d’une semaine à peine… trop mignon !
Petite vue du sommet, ATOM au mouillage seul au milieu de la baie.
Nous avions prévu de profiter de cette pause forcée pour sortir le bateau, faire le carénage et changer enfin les hélices. Malheureusement le rdv pris ce matin avec le chantier a été annulé, nous avons été réveillés par un vent de 35 nœuds avec des rafales à 50 annoncées ! Arrivant en plein dans la crique, beaucoup de houle… nous prenons notre mal en patience !
Très rapidement un généreux soleil nous aidera à apprivoiser ce panorama peu engageant… Nous finissons également par trouver un petit port qui accepta de garder notre annexe pour 6 euros/jours… Etant donné notre précédente expérience, nous ne rechignons pas à la dépense pour pouvoir aller nous balader sereinement !
Nous laissons ATOM dans la baie et partons à la recherche d’un bar à tapas afin de fêter en famille l’anniversaire de la mise à l’eau pile 2 ans auparavant.
Notre visite touristique se limitera à cela car le 6 décembre est férié en Espagne car c’est la jour de la Constitution, absolument tout est fermé !
Un repas constitué de plats en miniature, un vrai régal !
Un peu frustrés par notre balade dans cette ville fantôme, nous rentrons au bateau puis décidons de repartir pour passer la frontière et nous rendre à Gibraltar, ville non concernée par ce jour férié car le rocher est un territoire britannique !
Nous voici partis en direction de la douane, grand moment pour les enfants qui n’ont connus que l’Europe et peuvent enfin visualiser une frontière, une nouvelle monnaie et tout ce qui caractérise un « pays » étranger.
Loup fut très impressionné par le chien reniflant les voitures …
Un sas et nous voici en Angleterre…
Le bureau de change fera parti du folklore car nous constatons que tous les magasins de Gibraltar acceptent les paiements en Euros .
La particularité de cet endroit est sa frontière, de 1km2, représentée par sa piste d’atterrissage qui sépare « La linea de la conception » et « Gibraltar ». Au rythme de l’aéroport, les citoyens traversent la piste à pied, en voiture, en bus… et en skate pour Loup !
Nous voici sur Main street, la rue principale de la ville, c’est le dépaysement total, la mode, les magasins, l’ambiance…d’autant que La linéa n’est pas la ville la plus moderne que nous avons rencontrée en Espagne ! On se croirait à Notting Hill en l’espace de quelques minutes !
Très rapidement la nuit tomba et avons dû rebrousser chemin…
Le lendemain, nous voici repartis pour grimper au rocher, celui-ci héberge une réserve naturelle de macaques de Barbarie, nous nous languissons de voir ça même si d’après nos recherches il faut rester extrêmement prudents car ceux-ci sont à l’état sauvage et peuvent se montrer très agressifs !
Nous avons eu la chance d’arriver à la frontière au moment de l’atterrissage d’un avion, une sonnerie retentit, juste le temps pour les quelques personnes au milieu de la piste de rejoindre l’autre côté de celle-ci et un policier ferme un barrière…
A peine 3 minutes plus tard, l’avion atterrit à quelques mètres de nous !
Nous sommes les seuls à être impressionnés par cette situation, les habitants d’ici étant complètement habitués par ce système de « passage à niveau ».
Changement de décor, nous traversons la marina, et croisons cet « immeuble » qui en fait est un bateau !
Avec une entrée discrète…
Ce bateau représente clairement ce que nous pouvons voir au « Village Ocean »…
Nous ne nous attardons pas et rejoignons rapidement le pied du rocher pour en attaquer l’ascension… très vite surpris par une petite boule de poils !
Loup, terrorisé par toutes les lectures que nous avons faites en amont au sujet du caractère de ces petites bête rentre dans son blouson ne laissant dépasser que ses yeux !
D’un coup, la bestiole aperçut Corto, qui se débattait dans les bras de François … cela ne nous donna pas envie de nous attarder !
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Nous continuons l’ascension et pouvons admirer toute la baie de Gibraltar et du même coup d’œil les côtes, espagnoles, britanniques et marocaines !
Voici tout ce que nous risquons de croiser en continuant de monter…
Arrivés au point de vue, nous avons pu admirer un magnifique coucher de soleil… et repartons pour la descente car nous n’imaginons pas croiser des colonies de singes risquant de nous agresser à cause de la présence de notre petit chien !
Nous repassons la frontière dans l’autre sens et même si la photo est floue, vous arriverez peut-être à distinguer ce magnifique chapeau de brume au sommet du rocher…le fog anglais !
Nous avons parcourus plus de 20 kilomètres dans la journée et sommes montés à 420 mètres d’altitude, bien fatigués, nous rentrons nous coucher !
Pour commencer, suite à une panne de notre boitier irridium, il va vous falloir patienter pour connaitre nos positions, une autre possibilité s’offre à vous, le site « vesselfinder » peut également nous tracer (taper ATOM dans la barre de recherche) mais pas au delà de la portée de notre AIS, c’est à dire que cela ne fonctionnera pas pour la transat, mais d’ici là, nous devrions avoir récupéré notre boitier et vous proposer le lien vous permettant de nous suivre.
En attendant, voici quelques nouvelles :
Notre descente continue, toujours sans l’aide du vent, le bon côté des choses est que nous bénéficions de températures « estivales », c’est un vrai bonheur de vivre à nouveau en tee shirt alors que nous entrons dans l’hiver.
Du coup, fatigués par toutes ces heures au moteur, nous faisons des navigations de jours et nous arrêtons chaque soir pour reposer nos oreilles !
Une nouveau petit port, « Caleda de Velez » où nous allons passer 2 jours. Toujours aussi accueillants, des voisins de ponton espagnols se précipitent pour nous venir en aide dès notre arrivée, recevoir nos amarres, nous expliquer le fonctionnement de la capitainerie…
Après deux nuits dans ce joli petit port de pêche, nous en passerons une au mouillage le long d’une grande plage afin de ne pas trop alléger notre porte monnaie en nuitée au port. C’est ici que s’arrêtera notre tracer iridium… à quelques milles de Malaga !
A 5 heures du matin nous voici repartis, bien décidés à rejoindre Gibraltar, petit déjeuner spécial ce matin pour notre Loulou qui a besoin de se requinquer suite à une mauvaise chute en skate, le voici immobilisé de la cheville depuis 3 jours !
Prenons notre mal en patience, pas question de compter sur nos voiles, l’impression de naviguer sur un lac…
Nous optimisons ces longues étapes au calme par une séance de couture, il est temps de refaire les housses de nos matelas bain de soleil et des coussins du cockpit …
Dans l’après midi nous hissons le drapeau britannique, sans doute un peu de zèle pour le passage devant le rocher de Gibraltar !
Deux heures avant d’arriver nous entrons dans une brume à couper au couteau !
D’un coup apparaît ce rocher tant attendu,
A gauche les côtes marocaines, à droite les côtes espagnoles… seuls 8 milles nautiques les séparent soit environ 15 km .
La photo ne rend pas vraiment compte de la réalité, mais pour ceux qui comme moi ont connu Scoubi-doo, il ne manquait que Sammy et Véra pour parfaire au décor de ce bateau fantôme !
Nous mettrons plus d’une heure pour arriver au fond de la baie, sillonnant entre les cargo au mouillage et les tous petits bateaux de pêcheurs, le tout accompagné de corne de brume en fond sonore.
Ce matin au réveil, la surprise fut de taille, je vous laisse imaginer notre humeur devant un tel panorama ! Un mélange de brume et de pollution sans doute, étant donné l’odeur de pétrole permanente.
Le soleil finit par avoir gain de cause, nous profitons de cette éclaircie pour tenter une petite balade, mais celle-ci fut de courte durée car les ports aux alentours n’acceptent pas que nous laissions notre annexe, du coup il est impossible pour nous de débarquer.
Nous avons quand même eu le temps de « voler » quelques clichés d’une reproduction de la « Pinta », le bateau avec lequel Christophe Colomb a découvert l’Amérique.
Nous devons malgré tout rester là jusqu’à vendredi au plus tôt car la pompe de notre dessalinisateur a rendu l’âme, heureusement que notre fournisseur tenant compte de sa garantie nous en envoie une en point relais. D’ici là il va nous falloir trouver un moyen pour la récupérer en ville… à vol d’oiseau sans doute !
Nous vous remercions pour tous les messages que vous nous laissez à chaque publication, cela donne de la vie à ce blog et me motive à continuer à vous raconter notre aventure !
Je vous laisse et vous raconte au plus vite nos prochains jours dans ce petit paradis !